lundi 27 octobre 2014

SIX MOIS SANS PAMPLEMOUSSE



Je suis à lire un livre que j’aime beaucoup de Carole Tremblay. Ça s’appelle « Six mois sans pamplemousse » et l’agrume en question, c’est une tumeur qu’a au cerveau l’une des héroïnes du roman et cette jeune dame essaie de profiter de ses derniers mois sur terre avec sa meilleure amie. Je vous en parle, d’abord, parce que c’est très drôle, l’auteure nous surprend toujours avec ses tournures de phrases et ses jeux de mots inventifs. Mais, comme la maladie ne peut être qu’une longue rigolade et, j’en sais quelque chose, il y a de nombreux passages très touchants qui parlent d’amour, d’amitié et de la vision de la vie qu’on a quand le ciel nous tombe sur la tête, comme j’aime si bien le dire.

Par contre, ce que j’ai moins aimé, c’est que l’autre soir, je m’installe confortablement pour lire, je suis à la page 99 et Rébecca, celle qui a la tumeur, lit une liste des symptômes liées à ce cancer. Une liste que, personnellement, je n’ai jamais vue. Je pense que Carole a fait plus de recherche que moi. On y parle, entre autres, de compression du nerf optique et d’étourdissement et depuis deux semaines, je suis souvent étourdi. À chaque fois que je me penche : le tournis. Le pire, c’est au parc à chien où je dois m’incliner souvent pour ramasser la balle de Maya.

Et puis, j’ai des migraines optiques un peu trop fréquemment pour que ce soit normal. Pour les chanceux qui ne savent pas en quoi ça consiste, c’est que tout à coup le centre de mon champ de vision se couvre d’une aura lumineuse qui me rend momentanément aveugle en ce point de mon champ oculaire. Puis, l’aura s’élargit peu à peu et disparaît après environ quinze minute en me laissant parfois un léger mal de tête.


Comme d’habitude, je ne panique pas, ça me fait, au moins, quelque chose à raconter, mais j’ai un autre scan dans un mois et j’ai hâte de savoir si ça bouge dans ma tête.

P.S. Le livre a été publié à la CourteÉchelle, alors comme me l'a dit Carole, il sera bientôt disponnible au Dollarama et la couverture du livre est de Annabelle Métayer

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire