« ELLE » DÉMÉNAGE
Je sais que ça devait être un blogue où je parlais de ma tumeur, mais elle dort en ce moment : Chut, ne la réveillons pas! J’ai été un peu beaucoup silencieux dernièrement, c’est que j’ai souffert, pas dans mon corps, lui, il va très bien pour l’instant, sauf pour quelques migraines optiques. Non, c’est mon cœur qui n’allait pas. Je parle au passé, parce que ça va mieux. La raison de mon émoi est que j’ai déménagé de chez mon ex une deuxième fois. Moi qui ne vous ai même pas raconté le premier déménagement, voilà que ça recommencait.
Je sais que ça devait être un blogue où je parlais de ma tumeur, mais elle dort en ce moment : Chut, ne la réveillons pas! J’ai été un peu beaucoup silencieux dernièrement, c’est que j’ai souffert, pas dans mon corps, lui, il va très bien pour l’instant, sauf pour quelques migraines optiques. Non, c’est mon cœur qui n’allait pas. Je parle au passé, parce que ça va mieux. La raison de mon émoi est que j’ai déménagé de chez mon ex une deuxième fois. Moi qui ne vous ai même pas raconté le premier déménagement, voilà que ça recommencait.
Elle s’est acheté une maison avec
« quelqu’un », alors elle vend l’autre et elle m’a demandé de l’aider
à vider le sous-sol où j’avais encore des tonnes de choses : des cadres,
du papier, du matériel d’art à la pelle, des meubles etc.
Moi, ça allait assez bien, alors
je ne me doutais pas qu’en allant chez elle (chez moi), j’allais subir un tel
choc. D’abord sa présence, comme s’il ne s’était rien passé, on travaillait
côte à côte et j’obéissais à ses demandes, ce qui était fort différent d’avant,
vous dirait-elle, sauf que j’avais l’impression d’être immatériel, invisible
comme si elle voyait à travers moi: je n’existais plus!
Elle avait changé de vie,
totalement, on ne regardait plus dans la même direction, comme disait de Saint-Exupéry. Mais, je
vous le redis, je ne serais jamais revenu avec elle et vice-versa, mais d’être
là, côte à côte, dans cette maison où nous avions vécu ensemble si longtemps, ça
me faisait des courts circuits dans la tête. Il y avait des fils à nu dans mon
cerveau et ça faisait : Pschitt! Pschitt! Pendant un instant, j’étais
avant et l’autre instant, maintenant: mélangeant!
Autre aspect difficile, elle avait
fait disparaître toutes traces de ces quelques pièces dont je vous ai tant
vanté la beauté, et je sais qu’elle les aimait même plus que moi, alors,
j’imagine le courage que ça lui a pris pour oblitérer cette partie de sa vie,
ou bien pas, car je sais que quand elle prend une décision elle ne regarde plus
en arrière. Moi, faut croire que non! Deux semaines à m’en remettre.
En primeur, je vous met ici une photo de "notre" walk-in, mes bobettes allaient dans le premier tiroir à gauche. Que de souvenirs! Ici, je parle de la maison, pas de mes petites culottes. Pour le reste des images, je me permets une petite gêne, vous pouvez toujours chercher sur internet, elle est là, toute propre et aseptisée et si vous la trouvez, dites vous que les photos sont très trompeuses, grand angle oblige. Même la plus petite pièce à l'air d'un terrain de football. Je ne suis pas non plus responsable des "oeuvres d'art" sur les murs. Elle non plus je pense, elle avait plus de goût que ça.
VARIA
Changement de sujet, je voulais remercier mes ami(e)s Facebook: c’est beaucoup grâce à vous que je me suis remis à dessiner et à cause de vous que je continue à écrire. Vous êtes mes psys gratuits et vos bons mots me comblent. C’est certain que ça fait toujours étrange de rencontrer de presque « zinconnu(e)s » qui connaissent ma vie par cœur, mais ça fait partie du choix que j’ai fait de me mettre à nu devant vous. Je garde quand même un petit cache-sexe sur certaines parties obscures de mon cerveau qu’il vaut mieux que vous ne voyiez pas.
Changement de sujet, je voulais remercier mes ami(e)s Facebook: c’est beaucoup grâce à vous que je me suis remis à dessiner et à cause de vous que je continue à écrire. Vous êtes mes psys gratuits et vos bons mots me comblent. C’est certain que ça fait toujours étrange de rencontrer de presque « zinconnu(e)s » qui connaissent ma vie par cœur, mais ça fait partie du choix que j’ai fait de me mettre à nu devant vous. Je garde quand même un petit cache-sexe sur certaines parties obscures de mon cerveau qu’il vaut mieux que vous ne voyiez pas.
En prime, voici une petite aquarelle que j'ai faite lors du tournage du film de celui que j'appelle Michou, parce qu'on s'aime, mais qui s'appelle en réalité Michel Rabagliati, l'auteur des Paul. Ils étaient à tourner les scènes du choeur de "Paul à Québec", près de chez moi, dans mon quartier branché. Michel est ici au centre dans sa "glabritude". Si vous trouvez que mon dessin est un peu confus, je vous mets la photo que j'ai prise: c'est exactement ce que je voyais. Il y avait des spots à l'extérieur qui éclairaient les fenêtre et qui m'aveuglaient (belle excuse) et puis, mon aquarelle à coulée et puis...
Si vous voulez voir de très beaux dessins de ce film, il faudra aller du côté de Cyril Doisneau quand ils seront publiés. C'est lui le reporter graphique de la chose et il a un talent immense. (http://cyrildoisneau.tumblr.com)
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