mercredi 5 février 2014

Annus horribilis (épisode 3)

  

FINI LES MALHEURS (ou presque)



Avant d'aller plus loin dans ma liste de malheurs de 2013, j'aimerais vous dire que les choses vont beaucoup mieux pour moi en 2014. Par exemple, hier mon chien s'est fait frapper par une voiture roulant à au moins 60 km/heure. Elle a été frappée par le pare-choc assez bas du véhicule et a glissé quelques mètres sur la chaussée mouillée et glacée et miracle, elle n'avait rien, pas même une égratignure. Par contre elle saignait de la ..., mais non c'est une blague.

J'espère qu'elle a compris quelque chose, moi oui: ne plus la laisser aller sans sa laisse. C'est une chienne tout à fait douce et tranquille en temps normal, mais si des êtres humains ou des chiens envahissent son territoire, c'est la folie. Cette fois c'était un couple qui promenait son animal sur le bord de la route à la campagne. Maya se précipite sur ces intrus en jappant. Je crie, je menace, elle finit par revenir, je suis soulagé, mais elle repart aussitôt et c'est là que la voiture est arrivée et que devant mes yeux, elle l'a happée. En la voyant glisser je pensais à blessures, mort, vétérinaire, dollars, mais elle s'est relevée immédiatement, est venue vers moi la queue entre les jambes, sans même boiter, un miracle!

La guigne m'a officiellement quittée vers la deuxième semaine de janvier, quand le rhume que je traînais depuis le premier est disparue. En fait, j'exagère, je ne suis pas encore chanceux, mais moins malchanceux quand ça va mal.

Exemple, j'ai fait un petit voyage avec mon fils et dès la deuxième journée, nous avons reçu un caillou dans le pare-brise projeté par un camion. Minuscule petite marque dans la vitre, mais comme je venais de le faire remplacer, je ne voulais pas que ça m'arrive encore. Cinq minutes après l'évènement, on croise par hasard un Lebeau vitre d'auto, je décide de m'y arrêter. Ça vient d'ouvrir, beaucoup de clients, personne au comptoir. J'attends quelques minutes, puis je me dis que si ils sont si occupés et débordés ça risque d'être long, alors je prends la chance que la fissure ne prenne pas d'expansion et je m'en vais. Je ne veux pas hypothéquer mes vacances en partant. Pour l'instant trois semaines plus tard, rien n'a changé. Ouf!

Autre malchance chanceuse, au retour du voyage, le long du fleuve, mon fils et moi on s'arrête pour dîner dans le stationnement d'un club de danseuse fermé. Pendant qu'on mange, une dame vient se stationner directement à côté de nous et grignote une pomme.

On se demande bien quelle idée lui a prise, surtout que mon fils voulait aller faire pipi dans la nature, c'est raté.  Après le lunch on sort chacun de notre côté, je vais porter des choses dans le coffre arrière de ma van. En fermant le coffre, j'entends mon garçon me crier quelque chose, mais je termine mon mouvement et nous voilà embarrés dehors à moins 5 degrés avec seulement un coton ouaté sur le dos et nos deux cellulaires dans l'habitacle. Malheur!

Heureusement la petite dame est toujours là. On lui raconte notre mésaventure, elle nous prend à son bord et nous amène au village. Premier garage fermé, semble-t-il, on va au suivant, fermé. On revient au premier, il y a quelqu'un finalement. Il est midi trente. D'ordinaire ils ferment à midi le samedi, mais un jeune homme au survêtement fort sale et usé est là. Son premier véhicule n'a pas assez d'essence, dit-il. On prend la remorqueuse qui elle aussi peine à partir en crachotant.

Il avait le kit complet du parfait cambrioleur de voitures. Il sort une plaque de plastique qu'il introduit dans le coin arrière gauche de la porte du passager. Puis un autre au dessus à l'horizontale. Finalement, il crée une ouverture dans la porte en forçant un peu, il y glisse un truc en caoutchouc, genre sac à pet qu'il gonfle et là il sort de ses outils une longue tige de métal avec un crochet au bout qu'il glisse dans l'ouverture ainsi créée et deux secondes plus tard, la voiture est déverrouillée. Je n'ai jamais payé une quarante dollars avec autant de joie.

Bon, je vais poursuivre avec une petite critique d'art. Tout ce que vous venez de lire m'est arrivé en revenant vers Québec et savez-vous ce qui se passe à Québec? Je parle sur le plan culturel bien sûr, moi pas. C'est en y allant la semaine dernière que je me suis rendu compte qu'il y a là une exposition qui m'a coupé le souffle et presque, je dis bien presque donné le goût de me remettre à dessiner.

Bon début pour 2014, n'est ce pas!

PETITE CRITIQUE D'EXPOSITION EN PASSANT


Nous étions à Québec pour une journée et demie. Au départ, je voulais visiter les deux principaux musées de la ville, mais après avoir vu l'exposition du Musée des Beaux Arts, j'étais plus qu'heureux et satisfait. Le Musée de la Civilisation ce sera pour la prochaine fois.

Donc, j'ai vu la collection William S. Paley, un riche américain fondateur de CBS, l'empire médiatique et membre du conseil d'administration du MOMA. Je vous jure, il n'y a la que des chefs d'oeuvre. Un impressionnisme qui n'a rien à voir avec le côté joli qu'on attribue trop souvent à ce qui est devenu une école.


Donc, merveille que ce fusain de Degas, ce portrait en pied de Toulouse-Lautrec et ces toiles de Cézanne le père de l'art moderne et ces deux peintures de Gauguin à deux époques différentes mais toutes deux tellement originales. Quelles jouissances pour les yeux!

C'est là jusqu'au 16 février et si vous la ratez ça va vous couter un voyage à New York.

Et passant, si vous voulez aller au meilleur restaurant de sushis au Québec, il est à Québec, justement et juste à côté du musée sur la rue Cartier. C'est le Métropolitain, rien à voir avec ces truc fusions qui vous offrent de la friture et encore de la friture, avec du fromage à la crème et du poisson fumée. Non, je parle de poisson frais, que ça, mais tellement frais et délectable. C'est à ne pas manquer!






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