mercredi 18 mai 2016

VOYAGES À NEW YORK AVEC ET SANS LES ENFANTS 4


Vous pensiez que vous en aviez fini avec mes dessins de New-York, eh bien non! Il reste ceux-ci et d'autres que j'ai faits en 2015 et que je publierai sûrement en l'an 3000, au rythme où je vais. Mais, je m'y remets c'est promis, puisqu'il semble que j'aie encore quelques belles années devant moi.

NEW YORK AVEC LES ENFANTS 2011
DES FLANEURS DANS UNION SQUARE

LE PROFIL D'ANTOINE DEVANT UNE DES GRANDES FENÊTRES CHEZ MARCHALLS. EN LE RETOUCHANT, JE TROUVE QU'IL A FINI PAR ME RESSEMBLER PLUS QU'AU SIEN.

SUR LE TRAVERSIER VERS LONG ISLAND:ON RESTE À L'INTÉRIEUR, IL NE FAIT PAS TRÈS BEAU DEHORS.

PRÈS DE CHEZ MARSHALLS: ILS ET ELLES MAGASINENT!

UNE SCULPTUTE DE RICHARD SERRA, AU DIA:BEACON
MAUVAIS DESSIN D'UNE VENDEUSE, CHEZ MARSHALLS
UNION SQUARE. ILS ET ELLES MAGASINENT!
QUELQUES BUILDINGS VUS DE CENTRAL PARK
DES CLIENTS AU "OYSTER BAR" ET CI-DESSOUS,  LE PLAFOND DORÉ DU MÊME ENDROIT , DANS "GRAND CENTRAL STATION".
L’ULTIME PÉRIPLE EN FAMILLE.

J’ai souvent été à Manhattan, de Montréal, par mes propres moyens et c’est tellement agréable : être autonome, quel bonheur! La route pour y aller est assez simple, sauf, si on tombe sur la dernière tempête de neige printanière dans les Adirondack et le passage aux douanes américaines est un pet, si vous me permettez l’expression. C’est au cours de ce voyage que nous avons découvert le Dia: Beacon, un musée qui se trouve, comme par hasard à Beacon, un joli petit village le long de la rivière Hudson, le même cours d’eau qui traverse la ville de New York, plus au sud. J’avais lu un article sur l’endroit dans le magazine du New York Times et en allant voir une carte, j’ai vu que c’était à peine à une heure de Manhattan. Un petit crochet et vous y êtes, c’est un endroit génial autant du point de vue artistique que pour s’arrêter pour pique-niquer et se reposer avant l’entrée dans la grande ville. Si vous aimez l’art contemporain, vous serez servi : c’est une ancienne usine immense et les œuvres le sont aussi. Vous pouvez même y voir quatre immenses trous dans le plancher de Michael Heizer dont le titre est « North, East, South, West ». Je ne sais pas si c’est ce qu’on appelle un mise en abîme, mais, c’est étrange de voir l’absence de quelque chose, plutôt qu’un objet concret. Lui, il appelle ça une sculpture négative. Ce musée est le paradis du minimalisme et de l’art conceptuel, on peut y voir des œuvres de Richard Serra, Saul Lewitt, Joseph Buys, etc. Donc, après la visite et le lunch, on repart vers New York. Approcher, voir Manhattan au loin, rester pris dans le Lincoln tunnel dans la douce odeur des tuyaux d’échappement, payer son passage, puis entrer dans la ville pour enfin dévaler la première avenue venue et tricoter dans la circulation entre les taxis fous, quelle expérience inoubliable. Il faut s’attendre à se faire jouer du klaxon, mais si on prend pour acquis qu’ils sont déments, ça se passe très bien et on leur pardonne. Bien sûr, il faut payer le stationnement de l’hôtel, mais à tout calculer, à six passagers, c’était moins cher et tellement moins pénible que le  bus. On avait loué une suite dans un hôtel avec trois chambres et cuisinette, et en plus, le petit déjeuner était inclus. Alors, on descendait se gréer d’un peu de tout au buffet et on remontait la bouffe à la chambre et pour les dîners, c’était encore Madame lunch qui s’occupait de nous. UNE DERNIÈRE ANECDOTE On venait de sortir de Chinatown, après le souper, mais notre fille a décidé qu’elle voulait une copie de sacoche de marque. On n’avait rien vu en traversant le secteur chinois, mais, c’était VITAL, vous comprenez. Il était autour de 20 heures, on était fatigués et si vous connaissez le général Cousineau (c’est à dire moi, aucun lien de parenté avec le général Tao), on DEVAIT retourner à pied jusqu’à l’hôtel sur la 48e, une heure de marche, minimum. À chacun ses bibittes. Mais, on est quand même retournés dans le quartier chinois et on a demandé dans plusieurs magasins, souvent par signe, s’ils en avaient, des sacs à mains. Beaucoup semblaient effrayés juste à l’idée et levaient les bras au ciel en nous disant non. Puis, on en a trouvé un. Pour nous c’était un jeu, mais, on se rendait bien compte à leurs têtes, qu’eux, ils risquaient de la perdre, la leur, s’ils étaient pris. Le marchandage se faisait dans le fond du magasin et ma fille n’a eu qu’à esquisser quelques pas vers la sortie pour venir me demander laquelle je préférais, qu’ils se sont mis à paniquer. Ils ne voulaient que finaliser la transaction au plus vite et Florence l’a eu son vrai faux sac à main Gucci. Puis, retour à pied obligatoire, malgré nos semelles en feu, mais, avec le nez en l’air pour admirer les gratte-ciels, en se faisant accroire qu’on était de vrai New-Yorkais, même si eux, ils auraient été assez intelligents pour prendre le métro. 

PIQUE-NIQUE  PRINTANIER AU DIA:BEACON, AVANT L'ARRIVÉE À MANHATTAN.
 CE QUE J'AI APPRÉCIÉ DES ENFANTS, QUAND ILS ONT GRANDI, C'ÉTAIT QUE POUR EUX, M'ATTENDRE PENDANT QUE JE DESSINAIS IMPORTAIT PEU. ON "CHILLAIT" COMME ILS DISAIENT.
UNE SCULPTURE DE JOHN CHAMBERLAIN AU DIA:BEACON, À UNE HEURE AU NORD DE MANHATTAN. 
JE N'EN AI  DESSINÉ  QU'UNE, MAIS, IL Y EN AVAIT PLUSIEURS COMME ÇA DANS UN GRAND ESPACE. CE SONT DES VOITURES ÉCRABOUILLÉES, SYMBOLES DE NOTRE SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION, J'IMAGINE.
IMMEUBLES EN CONSTRUCTION, AUTOUR DE GROUND ZERO

LA VUE DE MANHATTAN, DU TRAVERSIER VERS LONG ISLAND 
L'EMPIRE STATE BUILDING: LE GORILLE DEVAIT ÊTRE À SON HEURE DE LUNCH.
LA TRÈS JOLIE FONTAINE BETHESDA, AU COEUR DE CENTRAL PARK
PRÈS DE GROUND ZERO
MÊME ENDROIT, MAIS VUE SUR L'ENTRÉE DU MÉTRO, PRÈS DE GROUND ZERO, ILS MAGASINENT ENCORE.
ENCORE DEUX VUES DES BUILDINGS AUTOUR DE CENTRAL PARK
UN TAXI QUI PASSE DEVANT CHEZ MACY'S
ENCORE UNE VUE DES BUILDINGS AUTOUR DE CENRAL PARK ET, CI-DESSOUS, UN DESSIN DE ANTOINE QUI ÉTAIT ASSIS PRÈS DE MOI.
LE FLATIRON, VU DU MADISON SQUARE PARK: ON SE REPOSE UN PEU.
LE BUILDING EN FACE DE NOTRE HÔTEL, LE "BEST WESTERN",  SUR LA 49E, EN ATTENDANT L'ARRIVÉE DE LA FAMILLE. IL PLEUT. JE SAIS ÇA FAIT PLUTÔT JOURNÉE ENSOLEILLÉE, MAIS, VOUS ME VERREZ RAREMENT UTISER DU GRIS.

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