dimanche 22 mai 2016

VOYAGES À NEW YORK AVEC ET SANS LES ENFANTS

NEW YORK SANS LES ENFANTS 2005
LE NOM DE CE BUILDING EST LE AMERICAN STANDARD. SI LE NOM VOUS DIT QUELQUE CHOSE, C'EST QUE VOUS L'AVEZ  PEUT-ÊTRE VU SUR UN BOL DE TOILETTE. C'EST PRÈS DE BRYANT PARK. 

Autour des années 2000, je me suis trouvé une blonde qui venait avec deux enfants déjà propres, un garçon et une fille, Antoine et Florence, tous deux beaux et intelligents, un peu plus vieux que mon fils à moi, Thomas, qui avait 6 ans à l’époque et qui était, bien sûr, lui aussi, beau, intelligent et propre. Cette année-là, puis à de nombreuses reprises par après, nous fîmes le fameux périple pascal en autocar vers New York avec œufs et sans œufs (Désolé, je la trouvais trop bonne pour ne pas la faire, surtout que je parlais de Pâques) donc, avec eux et sans eux.

Cette formule, n’est pas la plus plaisante façon de voyager, mais c’est tellement peu cher et l’hôtel où on logeait se trouvait vraiment au cœur de Manhattan et non au New Jersey où les voyagistes amènent souvent les gens et qui a beau n’être pas très loin, est tout de même de l’autre côté de la rivière Hudson.

LE PÉRIPLE

Au début, je dormais assez peu pendant le voyage, alors, la première journée, je la passais en totale zombitude. Une journée sur trois de perdue c’est beaucoup, mais heureusement, ma nouvelle copine, qui s’y connaissait en drogue légale, étant dentiste, m’a fait découvrir les Gravol. C’est un médicament contre la nausée, mais ça endort aussi, alors j’en prenais une en embarquant dans le bus. Nous partions vers 10 ou 11 heures et après l’arrêt aux douanes, je m’assoupissais presque immédiatement et je ne me réveillais même pas à l’arrêt pipi.

Si je me souviens bien, les enfants étaient sages, ça leur arrivait. Rendu à New York, j’étais frais comme une rose qui a passé la nuit recroquevillé sur un banc capitonné et j’entonnais, avec Sinatra, le célèbre « New York, New York » avec le volume au max dans les hauts parleurs.

Si, par chance, la chambre de l’hôtel était prête, on s’y installait et on déjeunait, sinon, c’est sur le tapis de l’hôtel au milieu des bagages que ça se faisait, puis, on partait à l’aventure.

Mais, le pire, c’était le retour à Montréal, on embarquait dans le bus en milieu d’après-midi, le dimanche et ils nous mettaient coup sur coup, deux horribles films américains imbéciles. On n’était pas obligés de regarder, mais on était ABSOLUMENT obligés d’écouter. Même avec des bouchons je n’y échappais pas.

Ensuite, on s’arrêtait dans un resto fastfood familial américain. Après ce léger goûter de frites et de hamburgers, on avait l’impression d’être presque rendus chez nous, mais, que nenni. Quelques temps plus tard, on arrivait à la frontière canadienne où s’alignaient des dizaines de bus dans lesquels des centaines de passager attendaient, comme nous, de ne pas déclarer ce qu’ils avaient acheté. C’est à ce moment-là qu’on se disait avec la fatigue accumulée: « si j’aurais su, je serais pas venu! ».

À SUIVRE
MARCHÉ AUX PUCES SUR LA 7E

UN BALAYEUR DE RUE, JE NE SAIS OÙ.

CENTRAL PARK VU DU BRIDAL PATH, JE PENSE.

CHRISTOPHER PARK, SUR GROVE STREET PRÈS DE LA 7E. 
DEUX VUE DE CENTRAL PARK AU PRINTEMPS
LE PONT DE BROOKLYN, AVEC UN TIMBRE DUDIT PONT, DANS PRESQUE LE MÊME ANGLE QUE SUR LE TIMBRE (CONCEPT!).
L'ENTRÉE DE CENTRAL PARK, PRÈS DE LA 5E AVENUE
L'OBÉLISQUE DE CLÉOPÂTRE DANS CENTRAL PARK
LE TEMPLE D'ISIS, À DENDUR QU'ILS ONT DÉMÉNAGÉ, ICI, AU METROPOLITAN.
ROCKEFELLER CENTER
LE "CONSERVATORY" DU JARDIN BOTANIQUE DE BROOKLYN.
J'AI RATÉ MA PERSPECTIVE DES ARCHES DU HAUT.
VENDEUR PRÈS DU ROCKEFELLER CENTER, UN DESSIN FAIT DE L'AUTOBUS EN ATTENDANT LES RETARDATAIRES.
J'ÉTAIS DANS NORTH PARK PRÈS DE L'EAU,  DE LÀ LES BATEAUX SUR LES TIMBRES, 

mercredi 18 mai 2016

VOYAGES À NEW YORK AVEC ET SANS LES ENFANTS 4


Vous pensiez que vous en aviez fini avec mes dessins de New-York, eh bien non! Il reste ceux-ci et d'autres que j'ai faits en 2015 et que je publierai sûrement en l'an 3000, au rythme où je vais. Mais, je m'y remets c'est promis, puisqu'il semble que j'aie encore quelques belles années devant moi.

NEW YORK AVEC LES ENFANTS 2011
DES FLANEURS DANS UNION SQUARE

LE PROFIL D'ANTOINE DEVANT UNE DES GRANDES FENÊTRES CHEZ MARCHALLS. EN LE RETOUCHANT, JE TROUVE QU'IL A FINI PAR ME RESSEMBLER PLUS QU'AU SIEN.

SUR LE TRAVERSIER VERS LONG ISLAND:ON RESTE À L'INTÉRIEUR, IL NE FAIT PAS TRÈS BEAU DEHORS.

PRÈS DE CHEZ MARSHALLS: ILS ET ELLES MAGASINENT!

UNE SCULPTUTE DE RICHARD SERRA, AU DIA:BEACON
MAUVAIS DESSIN D'UNE VENDEUSE, CHEZ MARSHALLS
UNION SQUARE. ILS ET ELLES MAGASINENT!
QUELQUES BUILDINGS VUS DE CENTRAL PARK
DES CLIENTS AU "OYSTER BAR" ET CI-DESSOUS,  LE PLAFOND DORÉ DU MÊME ENDROIT , DANS "GRAND CENTRAL STATION".
L’ULTIME PÉRIPLE EN FAMILLE.

J’ai souvent été à Manhattan, de Montréal, par mes propres moyens et c’est tellement agréable : être autonome, quel bonheur! La route pour y aller est assez simple, sauf, si on tombe sur la dernière tempête de neige printanière dans les Adirondack et le passage aux douanes américaines est un pet, si vous me permettez l’expression. C’est au cours de ce voyage que nous avons découvert le Dia: Beacon, un musée qui se trouve, comme par hasard à Beacon, un joli petit village le long de la rivière Hudson, le même cours d’eau qui traverse la ville de New York, plus au sud. J’avais lu un article sur l’endroit dans le magazine du New York Times et en allant voir une carte, j’ai vu que c’était à peine à une heure de Manhattan. Un petit crochet et vous y êtes, c’est un endroit génial autant du point de vue artistique que pour s’arrêter pour pique-niquer et se reposer avant l’entrée dans la grande ville. Si vous aimez l’art contemporain, vous serez servi : c’est une ancienne usine immense et les œuvres le sont aussi. Vous pouvez même y voir quatre immenses trous dans le plancher de Michael Heizer dont le titre est « North, East, South, West ». Je ne sais pas si c’est ce qu’on appelle un mise en abîme, mais, c’est étrange de voir l’absence de quelque chose, plutôt qu’un objet concret. Lui, il appelle ça une sculpture négative. Ce musée est le paradis du minimalisme et de l’art conceptuel, on peut y voir des œuvres de Richard Serra, Saul Lewitt, Joseph Buys, etc. Donc, après la visite et le lunch, on repart vers New York. Approcher, voir Manhattan au loin, rester pris dans le Lincoln tunnel dans la douce odeur des tuyaux d’échappement, payer son passage, puis entrer dans la ville pour enfin dévaler la première avenue venue et tricoter dans la circulation entre les taxis fous, quelle expérience inoubliable. Il faut s’attendre à se faire jouer du klaxon, mais si on prend pour acquis qu’ils sont déments, ça se passe très bien et on leur pardonne. Bien sûr, il faut payer le stationnement de l’hôtel, mais à tout calculer, à six passagers, c’était moins cher et tellement moins pénible que le  bus. On avait loué une suite dans un hôtel avec trois chambres et cuisinette, et en plus, le petit déjeuner était inclus. Alors, on descendait se gréer d’un peu de tout au buffet et on remontait la bouffe à la chambre et pour les dîners, c’était encore Madame lunch qui s’occupait de nous. UNE DERNIÈRE ANECDOTE On venait de sortir de Chinatown, après le souper, mais notre fille a décidé qu’elle voulait une copie de sacoche de marque. On n’avait rien vu en traversant le secteur chinois, mais, c’était VITAL, vous comprenez. Il était autour de 20 heures, on était fatigués et si vous connaissez le général Cousineau (c’est à dire moi, aucun lien de parenté avec le général Tao), on DEVAIT retourner à pied jusqu’à l’hôtel sur la 48e, une heure de marche, minimum. À chacun ses bibittes. Mais, on est quand même retournés dans le quartier chinois et on a demandé dans plusieurs magasins, souvent par signe, s’ils en avaient, des sacs à mains. Beaucoup semblaient effrayés juste à l’idée et levaient les bras au ciel en nous disant non. Puis, on en a trouvé un. Pour nous c’était un jeu, mais, on se rendait bien compte à leurs têtes, qu’eux, ils risquaient de la perdre, la leur, s’ils étaient pris. Le marchandage se faisait dans le fond du magasin et ma fille n’a eu qu’à esquisser quelques pas vers la sortie pour venir me demander laquelle je préférais, qu’ils se sont mis à paniquer. Ils ne voulaient que finaliser la transaction au plus vite et Florence l’a eu son vrai faux sac à main Gucci. Puis, retour à pied obligatoire, malgré nos semelles en feu, mais, avec le nez en l’air pour admirer les gratte-ciels, en se faisant accroire qu’on était de vrai New-Yorkais, même si eux, ils auraient été assez intelligents pour prendre le métro. 

PIQUE-NIQUE  PRINTANIER AU DIA:BEACON, AVANT L'ARRIVÉE À MANHATTAN.
 CE QUE J'AI APPRÉCIÉ DES ENFANTS, QUAND ILS ONT GRANDI, C'ÉTAIT QUE POUR EUX, M'ATTENDRE PENDANT QUE JE DESSINAIS IMPORTAIT PEU. ON "CHILLAIT" COMME ILS DISAIENT.
UNE SCULPTURE DE JOHN CHAMBERLAIN AU DIA:BEACON, À UNE HEURE AU NORD DE MANHATTAN. 
JE N'EN AI  DESSINÉ  QU'UNE, MAIS, IL Y EN AVAIT PLUSIEURS COMME ÇA DANS UN GRAND ESPACE. CE SONT DES VOITURES ÉCRABOUILLÉES, SYMBOLES DE NOTRE SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION, J'IMAGINE.
IMMEUBLES EN CONSTRUCTION, AUTOUR DE GROUND ZERO

LA VUE DE MANHATTAN, DU TRAVERSIER VERS LONG ISLAND 
L'EMPIRE STATE BUILDING: LE GORILLE DEVAIT ÊTRE À SON HEURE DE LUNCH.
LA TRÈS JOLIE FONTAINE BETHESDA, AU COEUR DE CENTRAL PARK
PRÈS DE GROUND ZERO
MÊME ENDROIT, MAIS VUE SUR L'ENTRÉE DU MÉTRO, PRÈS DE GROUND ZERO, ILS MAGASINENT ENCORE.
ENCORE DEUX VUES DES BUILDINGS AUTOUR DE CENTRAL PARK
UN TAXI QUI PASSE DEVANT CHEZ MACY'S
ENCORE UNE VUE DES BUILDINGS AUTOUR DE CENRAL PARK ET, CI-DESSOUS, UN DESSIN DE ANTOINE QUI ÉTAIT ASSIS PRÈS DE MOI.
LE FLATIRON, VU DU MADISON SQUARE PARK: ON SE REPOSE UN PEU.
LE BUILDING EN FACE DE NOTRE HÔTEL, LE "BEST WESTERN",  SUR LA 49E, EN ATTENDANT L'ARRIVÉE DE LA FAMILLE. IL PLEUT. JE SAIS ÇA FAIT PLUTÔT JOURNÉE ENSOLEILLÉE, MAIS, VOUS ME VERREZ RAREMENT UTISER DU GRIS.

jeudi 5 mai 2016

NEW YORK 2002: SECOND DÉBUT

Je vais vous raconter dans mes prochaines publications les détails de mes voyages à Manhattan avec ma nouvelle famille reconstituée de l'époque, mais auparavant, je vous montre ces quelques petits dessins un peu affreux, faits en 2002 lors du premier périple avec ma nouvelle amie.

PAS DE CARTES POSTALES CETTE FOIS, MAIS, J'APPORTE TOUT DE MÊME UN PETIT CAHIER OÙ JE CONSIGNERAI QUELQUES DESSINS ET COLLAGES.
JE N'AVAIS PAS FAIT DE VOYAGE DEPUIS QUELQUES TEMPS, DONC, PAS DE DESSIN  ET, COMME JE VOUS L'AI PEUT-ÊTRE DÉJÀ DIT, ÇA ME PREND QUELQUES ESSAIS AVANT DE DEVENIR UN PEU BON. C'EST POURQUOI JE VOUS MONTRE MOINS DE CHOSES ICI: J'EN AI ÉLIMINÉ LA MOITIÉ
PERSONNAGES ESQUISSÉS PAR MOI ET DÉCOR PAR LA DAME QUI M'ACCOMPAGNAIT.
ON A FAIT THE MUSEUM FOR AFRICAN ART, THE COOPER HEWITT, THE AMERICAN FOLK ART MUSEUM ET THE MORGAN LIBRARY.
NOUS ÉTIONS ACCOMPAGNÉS DE MES NOUVELLES BELLES BELLES-SOEURS ET L'UNE D'ENTRE ELLES CONNAISSAIT UNE SUÉDOISE QUI HABITAIT NEW YORK. ALORS, LE DIMANCHE ON A ASSISTÉ À LA HAUTE MESSE EN SUÉDOIS, RIEN DE MOINS. C'ÉTAIT INTÉRESSANT, MAIS UN PEU LONGUET. J'AI BIEN ESSAYÉ DE CHANTER DANS LEUR LANGUE NORDIQUE EN SUIVANT LEUR PETIT LIVRE DE CHANTS, MAIS, SANS GRAND SUCCÈS.
QUAND JE VOUS DIS QUE JE SUIS TRÈS MAUVAIS PARFOIS: VOILÀ, POUR VOUS RASSURER!
C'EST SUPPOSÉ ÊTRE LE GUGGENHEIM. À TRAVERS LES BRANCHES DES ARBRES DE CENTRAL PARK.

lundi 2 mai 2016

PLACES IN THE SOUTH




Je vous ai déjà parlé de mon voyage à Knoxville au Tennessee en 1988, un bref séjour qui m’a apporté quelques contrats très intéressants: en voici un. C’était pour une revue qui s’adressait aux dames et l’idée était de conjuguer des photos de mode avec des dessins de villes d’un peu partout dans le monde. Mais, ce qui était sympathique, était que toutes ces villes (et deux pays) ont un homonyme qu’on retrouve dans le Midwest américain.

Par exemple, vous verrez, si vous regardez la marque postale, que Rome est, en fait, en Georgie, que Sidney se trouve en Arizona, qu’il y a un Athens au Tennesse, un Brasil  au Missouri, un Switzerland  en Caroline du Sud, un Cairo dans l’Oklahoma, un London au Kentucky, un Dublin en Alabama, un Hollywood en Floride et, bien sûr, un Paris au Texas, pour ceux qui se souviennent du célèbre film.

Je dois préciser tout de suite que, malheureusement, ils ne m’ont pas envoyé visiter tous ces endroits, ni aux États, ni ailleurs dans le monde, imaginez la facture et mon bonheur. En plus, c’était à l’époque paléolithique pré-ordi, alors, pour les recherches de photos de références, pas facile. Rien à voir avec aujourd’hui, ou on n’a qu’à taper le mot Tour Eiffel pour en obtenir des vues dans tous les angles imaginables. Par contre, la difficulté et la rareté des images, à l’époque, faisaient d’autant plus de nous, les illustrateurs, des magiciens.

Ils m’ont fourni les clichés des demoiselles et j’ai dû en découper le contour avec l’instrument primitif qu’était un « exacto » et ce, au risque de ma vie. Pas de Photoshop machin ici! J’ai dû tout faire ça en tenant la lame en angle, puis mettre du noir sur l’épaisseur des photos, pour ne pas voir l’arête blanche et en prenant bien soin de ne pas barbouiller l’image, sinon je devais recommencer.

Je pense que c’est eux qui m’ont donné les marques postales sur une sorte de « lettraset » que je transférais sur le dessin : encore une fois, il ne fallait pas que je manque mon coup. Finalement, pour les timbres, je les ai achetés dans une boutique de philatélie à Montréal.

À chaque fois que je pars en voyage, je visite cette boutique pour acheter à l'avance des timbres du pays que je vais visiter. Ils se vendent au double du prix qui est inscrit sur le timbre, mais, ça me donne plus de choix, car en général, les bureaux de poste du monde ne vendent que les plus récents, donc, c’est beaucoup plus limité.

Le format de la revue, était immense, 11’’ par 15’’ et j’étais payé en sympathiques US Dollars, qui valaient à cette époque, comme aujourd’hui, un peu plus que nos pauvres « canadian » dollars!