mardi 8 septembre 2015

ÉGYPTE - LE SPHINX

LE SPHINX
 ÉGYPTE

Je vous ai parlé, précédemment, du moment où j’ai aperçu le Sphinx, en Égypte, et je tenais à vous raconter ma petite histoire autour de ça. Le grand aventurier (?) que je suis a,  bien sûr, été en Égypte, c'était en 1993 : dépaysement assuré. C’était à l’époque pré - intolérance et je me promenais partout avec, sur la tête, une casquette jaune canari à l’effigie du Pape Jean-Paul 2, récupérée de mon passage à Croc. Je me souviens que « il papa » sur ma tête n’a été reconnu qu’une seule fois et par un Égyptien souriant. Dois- je vous dire que je n’essaierais pas ça en cette époque trouble?

Pays merveilleux que l’Égypte! Que de trésors à voir! Le lendemain de notre arrivée, notre groupe s’est rendu aux pyramides en minibus climatisé (j’aime l’aventure, mais je tiens à mon confort!). Notre guide nous a donné nos consignes et nous sommes partis chacun de notre côté. Moi, je me suis installé les fesses dans le sable, sous le soleil brûlant avec le pape sur la tête pour me protéger l’occiput et je me suis mis à dessiner le fameux Sphinx qui, à ce moment-là était en réfection : à son âge, c’est un peu normal d’avoir besoin d’un petit « facelift ».

J'ai pris  mon temps. J’avais rendez-vous avec mon groupe à 11:20. En revenant au bus je me suis fait vertement engueuler par notre jolie guide québécoise : « Vous deviez être là à moins vingt, ça ne se fait pas de faire attendre tout le groupe. » J'ai juré les larmes aux yeux (j’exagère un peu) que c’était une erreur et que je ne recommencerais plus. Mais, elle avait raison, rien de pire que d’attendre un téteux dans un groupe et quelqu’un que je connais bien vous dirait que je n’écoute jamais les consignes et c’est vrai.

LES PYRAMIDES DE GUIZEH: KHÉOPS, KÉPHREN ET MYKÉRINOS QUI FURENT CONSTRUITES PAR DES EXTRA-TERRESTRES, JE L'AI LU SUR LE NET
 J’ai été deux fois aux pyramides et tous ceux qui s’y sont rendues, savent que le Caire, ville grise et polluée, est juste à côté de ces magnifiques monuments. Alors, la deuxième fois, on y est allés par l’autre côté, par le désert: lever à six heures, déjeuner et départ en bus en direction des dunes où nous attendaient guides, chevaux et chameaux. J’ai commencé par un cheval. Après tout je suis un cavalier aguerri. À douze ans, j’ai fait au moins cinq sorties, lors d’un camp de vacances, sur un bel étalon brun prénommé Joker qui, «le farceur», a failli me faire éclater la tête sur une branche d’arbre. Il s’était mis à galoper comme un malade pour suivre ses petits copains et je n’avais eu que le temps de pencher la tête pour éviter un très fâcheux accident.


Je me rappelais tout de même comment monter : il faut tenir les rênes bien serrés et prendre le pommeau de la selle et là, c’est magique! Une fois installé sur ma fougueuse monture avec les trois grandes pyramide au loin, ça y est j' « étais» Laurence d’Arabie et je me suis mis à galoper fièrement dans le désert sur mon magnifique destrier, mais dans ma tête seulement. Car j’ai eu beau labourer les côtes de mon canasson à coup de talons, il ne voulait rien faire d’autre que trottiner. Frustration!

MON VAISSEAU DU DÉSERT PERSONNEL
À mi-chemin, j'ai décidé de changer pour un chameau avec chauffeur et là, j’ai compris pourquoi on les appelait les vaisseaux du désert : parce que ça tangue et ça roule à vous rendre malade. C’est là aussi, que j’ai compris que tous les Égyptiens s’appelaient « Bakshish ».

À l’arrêt, notre guide nous a raconté l’histoire de Kheops, Chephren et Mykérinos que j’écoutais d’une oreille, pendant que je faisais une petite gouache en gris et brun.

Puis, ultime aventure, on est descendus  pliés en deux, dans un étroit corridor dans le ventre de la grande pyramide pour aboutir dans une chambre vide et on est remontés de suite pour faire place aux touristes suivants. Vaut mieux aller au musée du Caire si on veut voir des richesses. Au moins, je peux cocher ça dans ma liste de choses à faire dans une vie.


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