vendredi 27 février 2015

VUES DU FLEUVE 2-SUITE ET FIN

LE PONT CHAMPLAIN-MAURICE-RICHARD-JEAN-BÉLIVEAU, POURQUOI PAS?
LA BIOSPHÈRE ET L'ÎLE SAINTE-HÉLÈNE
LE PONT VICTORIA OU STEPHEN-HARPER
LE PONT JACQUES-CARTIER OU GUY-LAFLEUR


LE MONT-ROYAL ET UN BOUT DU PORT

jeudi 26 février 2015

L'OEUVRE DE NATHALIE DION

Comme je trouvais que ma photo de la peinture de Nathalie Dion ne lui rendait pas justice, j'ai été l'emprunter sur son Facebook et la voici, il ne manque qu'un timbre pour que ce soit parfait. ;-

mercredi 25 février 2015

AUTEL AUX DÉESSES DU DESSIN

Vous avez peut être remarqué dans certains restaurants vietnamiens ou chinois qu'il y a parfois un petit autel mis là pour protéger la maison et apporter bonne fortune et bonheur. J'ai décidé de m'en faire un et j'y fait mes dévotions quotidiennes aux déesses du dessin, représentées ici par une oeuvre de Nathalie Dion. Pour ce qui est de l'encens, ma voisine d'en dessous s'en occupe, elle fume un gros joint à trois heures à tous les jours. C'est pour son asthme, dit elle. Alors, à l'heure dite, je m'agenouille devant mon autel,  je prends une grande respiration et je la rejoins dans le Nirvana!



mardi 24 février 2015

VUES DU FLEUVE 1


VOICI UNE VUE PANORAMIQUE DES IMAGES MISES BOUT À BOUT
En 2012, on m’a donné le mandat de créer des images pour la salle d’attente d’une clinique dentaire située le long du fleuve à Boucherville tenue par quelqu’un que je connaissais très bien. Depuis les salles de traitement, allongé sur une chaise, la bouche ouverte on pouvait admirer du coin de l’œil le fleuve, la marina et le parc des îles, juste en face. De quoi vous détendre, en plus que ma dentiste était très jolie et sa sœur, hygiéniste, tout autant!

J’y avais déjà exposé des cartes postales de mes voyages, toutes des images ayant un thème maritime, mais venant des quatre coins du globe. Cette fois, je voulais créer des œuvres originales, alors j’ai décidé de peindre des scènes horizontales du fleuve, pour donner une impression de voyage au long cours, de déplacement nautique lent et flâneur.

Mon but, ou plutôt mon rêve, à cette époque, était de continuer cette série pour toujours : d’un côté jusqu’aux Grands Lacs et de l’autre jusqu’au parc de l’Archipel de Mingan et puis, pourquoi pas, faire la même chose sur l’autre littoral, en revenant. Il faut bien s’amuser un peu!

Mais, ces gouaches font 9’’ x 12’’ et je dois avouer que chaque image m’a pris beaucoup plus de temps que je ne le croyais. Ce n’était plus de petites esquisses faites à la course et je voulais qu’on y sente l’atmosphère, qu’il y ait des détails à observer, tout en gardant mon coup de pinceau le plus alerte possible. Ici, je dois avouer qu’il n’y a que le dessin qui ait été fait sur le motif et cela j’y tenais, mais la couleur a été faite d’après photos.

J’ai mis sur chaque image la longitude et la latitude et si vous allez vous placer exactement à l’endroit précis indiqué, vous devriez avoir les deux pieds où j’ai dessiné cette image et voir ce qui a changé ou pas. On peut trouver les coordonnées de n’importe quel endroit en cliquant une fois sur une carte Google en un endroit précis. Les chiffres apparaissent automatiquement.

Si vous êtes observateur, vous remarquerez que les navires portent les noms de personnes de ma famille. 

La clinique a changé de propriétaire depuis et les dessins sont maintenant dans la collection personnelle de mon fils Antoine.

LA SUITE BIENTÔT
EN REGARDANT VERS VARENNES
LA VUE PRÈS DE LA CLINIQUE À BOUCHERVILLE
LE PONT TUNNEL ET LE PARC DES ÎLES DE BOUCHERVILLE
LE PORT DE MONTRÉAL
LE STADE OLYMPIQUE

jeudi 19 février 2015

EXPOSITIONS À VOIR ...OU PAS


Le troglodyte que je suis est sorti plusieurs fois de sa caverne récemment pour aller visiter quelques expos et je me disais que vous voudriez sûrement avoir mes lumières sur tout ça. Une amie à moi, de la lointaine campagne, voulait faire le tour des galeries de Montréal, une chose que moi, le citadin, je ne fais jamais. Je suis devenu branché le temps d’une journée. Nous avons commencé à la maison de la culture Frontenac, à côté de chez moi et surprise : il s’y tenait une exposition des créations des dernières années de la vie de Riopelle. J’avoue que j’haïs sa période abstraite, je n’ai rien contre l’abstraction en général, mais ses toiles de cette époque me laissent non seulement froid, mais je les trouve franchement laides.

Ce qu’on voit ici, par contre, c’est sa période animalière. Il a une maîtrise suprême du geste, de la tache, de la composition. On m’a dit qu’il s’est mis à utiliser la bombe aérosol parce qu’il tremblait trop, à cause de son alcoolisme, mais je me dis tant mieux car peint de cette façon, ça donne au tout une petite touche moderne. Il y a beaucoup d’œuvres autour des oies sauvages et on peut voir son inspiration pour beaucoup d’autres œuvres dont des sculptures: un hibou empaillé.

RIOPELLE


Je dois avouer que j’apprécie de plus en plus la sculpture, pour la simple raison que contrairement à une toile, une sculpture est en trois dimensions et offre autant de perspectives qu’on veut. À chaque pas qu’on fait, c’est une nouvelle image, une nouvelle vision de l’œuvre qu’on a. J’ai vu l’an dernier l’exposition Moore and Bacon à Toronto, à la Art Gallery of Ontario et j’ai trouvé les toiles de Bacon absolument insignifiantes à côté des merveilleuse sculptures de Henry Moore. Maintenant, je n’apprécie le bacon qu’avec des œufs. D’ailleurs, je pense que je comprends pourquoi ils ont intitulé l’expo Moore and Bacon, plutôt que Bacon and Moore, à chaque fois je pense à « bacon and egg ».

Pour revenir à la maison de la culture Frontenac, il y avait une exposition dans la salle à côté, mais c’était trop conceptuel pour que je vous en parle intelligemment. C’est une dame qui fait, entre autres, des cartons de lait en plastique transparent (?).

On a ensuite été au Belgo, où il y avait bien une huitaine de galeries à visiter, rien de mémorable à mon goût, mais en belle compagnie, c’est toujours agréable.



REGISOL DE DAVID SPRIGGS

Video of Regisol: https://vimeo.com/119773099

Le soir même nous allâmes à l’Arsenal, un endroit spectaculaire. C’est un ancien chantier naval reconverti en galerie d’art contemporain. L’immensité des lieux fait qu’on peut y exposer des œuvres de grande dimension, j’y ai vu deux grands ramassis de cochonneries superbes de David Altmejd. L’exposition principale est « Prism » de David Spriggs et il nous y parle de l’invasion de la surveillance dans notre société. Il nous montre des objets en trois dimensions passés aux rayons X, mais le clou est un immense chevalier sur sa monture qui est composé de feuilles d’acétate colorées. C’est un peu difficile à expliquer, mais le résultat est impressionnant et intrigant.

Un autre jour, une autre exposition : « Merveilles et mirages de l’Orientalisme », au Musée des Beaux Arts de Montréal et qui met surtout en vedette les peintures de Benjamin-Constant. Je croyais que Bougereau était le prince des peintres pompiers, mais on a ici le roi lui-même. Bien sûr, on peut admirer son coup de pinceau, ses éclairages sublimes, son dessin hyper maîtrisé, mais à part quelques rondes et magnifiques paires  de fesses, je n’en retiens rien du tout. On ne sait pas très bien d’où vient le terme « art Pompier ». Une des hypothèses dit que c’est parce qu’il y avait souvent des soldats de l’antiquité avec des casques de métal dans les peintures et que ça ressemblait à des casques de pompiers, alors qu’une autre parle du côté pompeux des images.
LES FESSES EN QUESTION, QUELLES MERVEILLES!

C’est certain que je suis quand même un peu jaloux de sa maîtrise et à cette époque pré photo, le style Académique était un peu ce que tout le monde faisait. Il y a là, quelques Delacroix et quand vous les verrez, demandez-vous pourquoi ce dernier est considéré comme un grand maître, mais, pas Benjamin-Constant. Mon hypothèse, et ici il faut revenir à ce que je disais de Riopelle, c’est dans le geste, l’intensité, la vie qu’il y a dans les toiles de Delacroix qui impressionne et qui est absente de celles de Benjamin-Constant, qui sont à mes yeux purement décoratives.

Finalement, exposition « Les Grecs » au Musée de la Pointe-à-Callière : Merveilleuse! Que des trésors ici et à foison. Ce que j’aime, c’est que contrairement à ce qui se passe quand on va au Moma à New-York ou au British à Londres, il y en a juste assez pour ce qu’un être humain peut assimiler sans avoir la nausée.

Bien sûr il y a des bémols, d’abord le musée lui-même est un peu exigu et drôlement conçu sur deux étages. Il ne faut pas y aller le week-end : attente assurée et visite coincée. J’y ai été un dimanche, mais j’ai rebroussé chemin cette fois-là. Secundo, je trouve un peu étranges ces pillages de tombes intensifs. Je me disais que si on vidait les tombes et cercueils de ceux qui sont morts au lac Mégantic et qu’on en faisait une expo : imaginez le tollé!  À partir de quand peut-on désacraliser un monument funéraire : 50 ans, 1000 ans ou est-ce quand la religion de ceux qui sont enterrés là, n’est plus à la mode?
ALEXANDRE LE GRAND (?)

Deuxième bémol, on nous parle à la fin des conquêtes d’Alexandre Le Grand en nous disant qu’il a apporté la civilisation à des populations lointaines. Mais, on ne parle pas trop des morts qu’il a laissés sur son chemin. Quand une ville lui résistait, too bad, le monsieur après sa victoire, faisait occire tous les hommes et amener femmes et enfants en esclavage. Ça ressemble à du génocide ça! Je viens de lire sa bio en diagonale et son premier geste en accédant au trône, fut de faire assassiner la compétition. Le temps nous fait oublier ces petits détails macabres.

Ceci dit, allez-y tout de même, pour admirer la grandeur de l’Homme!








lundi 16 février 2015

2002- VOYAGE EN NORMANDIE 2-suite et fin




Le lendemain l’incontournable Mont Saint-Michel, mais on dîne juste en face sur le site d’un ossuaire allemand (Ossuaire Allemand du Mont d'Huisnesoù il était interdit de pique-niquer, mais avec trois enfants on mange quand on peut, mais aussi quand on veut. Car, pas question d’aller se payer une omelette chez la mère Poulard sur le Mont: trop cher pour ce que c’est. Mais, j’ai déjà fait sa recette et c’est vraiment une des meilleures omelettes que j’aie mangée, bien Normande, avec beurre et crème.


http://www.cuisineaz.com/recettes/omelette-de-la-mere-poulard-2059.aspx#


Donc, on visite, endroit magique où on réussit quand même à oublier les vendeurs du temple et à s’imaginer la vie au 12e siècle. Mais, même nous, nous succomberons car deux de nos enfants s’achèteront de petites épées en métal. Cependant, le cornet de crème glacée, ils le partageront avec équité : bons enfants!

En revenant, arrêt à  Agon-Coutainville pour voir la marée monter à une vitesse folle, au grand plaisir de nos enfants qui couraient devant. Il y avait aussi là un jeune homme avec un cerf-volant et quand je lui ai adressé la parole, il m’a répondu dans un anglais tout croche. Il semblait penser qu’avec mon étrange accent, j’étais un anglo. Non, mais c’est-tu insultant! Petit stress, au retour, on n’a presque plus d’essence et on n’est pas en Amérique ici, on se demande même s’ils ne font jamais le plein. Alors, détour par Caen pour se trouver un poste.

Le lendemain, Falaise, près de chez nous, où se trouve le château de Guillaume le Conquérant. C’est ça la France, on a un château dans sa cour. Chez nous, ce serait plutôt un centre d’achat. On reviendra plus tard, une journée pluvieuse, visiter le musée des automates, que les enfants apprécieront beaucoup.

Petit détail cocasse, notre bel Antoine aime bien manger et avant la visite au château, il s’était gavé de salade de pommes de terre et de fraises fraîches. Après sa dégustation, il ne se sentait pas bien, mais on l’a forcé à nous suivre, méchants parents que nous sommes et ce qui devait arriver, arriva. On était dans le château, mais, détail intéressant, en remettant les lieux à neuf, les architectes avaient eu la bonne idée de faire un plancher transparent, ce qui fait que d’en bas on voyait en haut et vice-versa. Alors, quand notre grand a renvoyé son dîner rouge et brun sur le sol du deuxième tout le château a pu l’admirer. Je pense, d’ailleurs, que c’est comme ça qu’a été créé l’art abstrait.

Je me souviens que la guide de la place n’avait aucune compassion et elle ne semblait pas prête à faire face à une telle éventualité. Je ne me souviens pas comment ça s’est terminé, mais Antoine s’est senti grandement soulagé.Bon je vous résume ça un peu, Ardoisière de Caumont-l’Éventé et Zoo de Jurques et son spectacle de Aras. Avec le temps et les années, on visitera à peu près toutes les grottes, caves et mines que l’on croisera, sans compter les fermes et les zoos. Ceux qui ont des enfants savent ce que c’est.
 Finalement, lors d’une sortie avec ma sœur, son chum et notre mère, on a vu une annonce pour des lapins Angora, bien sûr les enfants voulaient les voir, mais on n’a eu beau chercher, on ne les a jamais trouvé. Mon beau-frère qui nous suivait en voiture n’a pas apprécié. Je revois, encore, son visage renfrogné derrière le volant.


Puis, pour en ajouter, j’ai décidé qu’on allait « déjeuner » à un resto dont ils parlaient dans mon guide Michelin. Bien manger, surtout en voyage, c’est ce qu’il y a de plus important pour moi. Mais encore une fois il fallait s’y rendre et, après tours et détours, on l’a trouvé, mais devinez quoi : c’était fermé! Finalement, on a mangé dans le premier boui-boui venu et depuis ce temps mon beauf m’a pardonné, et on en rit ensemble.




Je vais terminer avec Bayeux et sa tapisserie qui est plutôt une broderie, ça se voit et qui fut créée au début du 11e siècle. Ceux qui connaissent mon travail d’illustrateur savent que j’ai été très influencé par ces dessins un peu naïfs et raides. Le style collait très bien avec ma technique.

mercredi 11 février 2015

2002- VOYAGE EN NORMANDIE 1



 LA NORMANDIE

Premier voyage en France avec la petite famille reconstituée. Les enfants, Thomas, Florence et Antoine, ont 8, 10 et 11 ans : une belle petite gagne. On a loué une maison qui se nomme « La Place » à la campagne, en Normandie et qui se situe dans la commune de la Pommeraye. Ma sœur et son chum viendront nous y rejoindre et pour ceux qui connaissent notre histoire familiale, vous savez qu’ils achèteront quelques années plus tard un verger qu’ils baptiseront la « Pommeraie du Suroit », en souvenir de ce séjour et que leur premier cidre de glace aura pour nom les «Pommes du Roy », nom qui est le sens original du mot pommeraie.

Ma mère, dont c’est le premier voyage en France est là aussi. Les temps ont bien changé, aujourd’hui on va à Paris ou à Cuba, comme on allait à…, non, en fait, on n’allait nulle part à son époque. On restait chez soi avec la marmaille et surtout avec mon père pour qui le moindre dérangement amenait colère et irritation.

Première épreuve, l’arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle : trouver où on prend possession du véhicule, en espérant que tout se déroulera rondement, puis sortir de là avec la voiture bien pleine de valises et de passagers, ouf! Enfin, prendre la bonne route, en cette période pré GPS et surtout, ne pas s’endormir au volant. Avec le voyage et le décalage horaire dans le corps, pas facile, même si on est deux, pas question pour le copilote de piquer un petit somme.

Notre petite maison est tout à fait charmante, de la belle campagne française bucolique à souhait. J’ai fait bien peu de cartes postales dans ce voyage et toujours en vitesse : nouvelle blonde et enfants obligent. Mais, on fera quelques dessins en famille, des enfants à ces âges-là, c’est toujours prêts à embarquer, même si c’est pour dessiner une poire alors qu’ils ont une petite rivière devant leurs yeux, mais la créativité c’est ça!

Je me souviens que ce que les enfants aimaient le plus, c’était les animaux, c’est de tout temps, et il y avait des ânes au bout du chemin près de la maison, alors c’était une visite quotidienne obligée.

Bon, je vous résume ça un peu, c’est que j’aime bien mettre mes petits dessins en contexte et je me laisse emporter, même si c’est un peu moins excitant que mes malheurs d’une certaine époque.


On était en Normandie, alors on a été voir les plages du débarquement, à Arromanches-les-Bains et quelques musées sur le sujet. On apprend sur ce triste moment de l’histoire et on repasse ça aux enfants : petites graines plantées dans leur tête.

Souper de fruits de mer au restaurant La Marée à Grandcamp–Maisy. Malgré leur jeune âge, nos enfants avaient l’esprit très ouvert et goûtaient à presque tout. D’ailleurs, avec le temps, ça nous a coûté cher, car, si on allait dans un resto chic, pas question pour eux de prendre les plats pour enfants, genre spaghetti sauce tomate ou pépites de poulet (je parle du Québec). Non, c’était trois menus adultes. Vous imaginez la facture! Heureusement ils ne buvaient pas encore de vin.


PAPA EXPLIQUE AUX ENFANTS CE QUE LES ALLEMANDS ONT FAIT, AVEC CARTE À L'APPUI ET PORTRAIT DE ADOLPH SANS CHEVEUX

Caen était à quelques kilomètres et il y a longtemps, lors d’un voyage précédent, j’y avais mangé les fameuses trippes , un plat qui ne m’avait pas laissé une très bonne impression et je ne pense pas que les enfants auraient appréciés.

Journée suivante, petit tour de pédalo et dessins au joli village de Pont d’Ouilly. Surlendemain, cimetière canadien de Reviers, pour admirer la bêtise des hommes et verser une petite larme. Puis, une virée sur le bord de l’eau à Courseulles-sur-Mer, on est si près, mais, il fait un peu frais pour mettre les orteils à l’eau.

Visite au château de Fontaine-Henry, dont la dernière version date du 16e siècle, un très bel endroit avec jardin à l’anglaise et des chiens, de gros Labradors noirs, qui couraient librement et bien sûr, les enfants ont adorés et caressés.