jeudi 29 septembre 2016

VOYAGES À NEW YORK AVEC ET SANS LES ENFANTS 3

     
Après des vacances d'écriture de quelques mois, me revoici, avec la suite de mes oeuvres new-yorkaises. Je devrais aussi vous faire un petit rapport sur ma santé bientôt, mais, je peux vous dire que, pour l'instant, tout va bien, tellement que j'aurais presque le goût d'arrêter d'en parler, mais, on verra.


NEW YORK AVEC LES ENFANTS 2007

UN BEL HOMME D'AFFAIRE SÉRIEUX DANS LE LOBBY DE L'HÔTEL
JE PENSE QUE J'AI FAIT CE DESSIN EN ATTENDANT LE BUS QUI NOUS RAMENAIT À MONTRÉAL. CHAQUE SECONDE COMPT


LES VISITES

Les deux plus vieux étaient très créatifs et je me souviens qu’ils nous avaient donné un spectacle en haut de l’Empire State Building. Ils appelaient ça la danse du couteau. Ils avaient créé une chorégraphie assez élaborée : ils mimaient deux personnes qui essayaient de se planter un couteau l’un à l’autre. Tout au long de la danse, ils s’évitaient puis c’était le coup fatal, qui tuait symboliquement l’un des deux protagonistes et ils se mettaient à rire et nous avec eux. Sympathique, n’est-ce pas? Et pour vous rassurer, ils ne l’ont jamais fait pour vrai.

Autre fait notoire : ils ont déjà volé de l’argent à Donald Trump : vraiment! Mais pas seulement à lui. C’est qu’un jour, on est entrés chez Donald dans la tour qui porte son nom  sur la cinquième avenue, par simple curiosité et c’est là que les enfants ont découvert qu’au pied de la fontaine qui coule le long des murs dorés du building, les gens font ce qu’ils font souvent, ils y jettent de la menue monnaie en souhaitant, j’imagine, de devenir riches comme le propriétaire.

Quand nos petits se sont rendus compte qu’ils pouvaient récupérer quelques pièces, même au péril de leur vie, ce fut la chasse aux trésors et nous ça nous faisait une petite pause, par le fait même. Mais, ils étaient devenus insatiables et ils continuèrent leurs méfaits à la fontaine Pulitzer, un peu plus loin en face de l’hôtel Fairmont, à l’orée de Central Park.

Parmi les moments mémorables, je me souviens d’une excursion en métro au musée de Brooklyn pour voir une exposition de Jean-Michel Basquiat, barbouilleur fabuleux devant l’éternel, un éternel, qu’il est allé rejoindre un peu vite malheureusement. Puis, retour à pied par le pont de Brooklyn, jusque dans le Chinatown pour un succulent repas de canard laqué. Je peux vous dire que les enfants avaient faim.

On ne manquait jamais, aussi, d’aller au Museum for African Art, sur Broadway près de Houston. Tout petit musée, mais, il y a tellement de magie dans l’art de ce continent. Mon autre favori : the American Folk Art Museum, au Lincoln square, sur Colombus. J’ai toujours adoré l’art naïf et il y avait souvent une exposition originale, en dehors de celle sur les courtes pointes.

Avec les enfants, on avait bien sûr fait le Musée d’Histoire Naturelle, la première année, mais, ils adoraient aussi l’art moderne, le MOMA en particulier. Mais, la dernière fois qu’on y est allés, il y avait tellement de monde qu’on a dû rebrousser chemin à deux reprises.

Quant à moi, mon musée favori à Manhattan est le Neue Galerie sur la cinquième avenue, près de la 86e. Il est dans une magnifique vieille maison et est consacré à l’art et au design du début du 20e siècle en Allemagne et en Autriche. Ça veut dire Egon Schiele, Gustav Klimt et, bien sûr, les expressionnistes, qui ont tant influencé mes illustrations. Pour moi, c’était un passage obligé. J’aime ces petits musées, où on ne frôle pas l’overdose d’informations.

Autre arrêt agréable, pour moi en tous cas, l’incroyable magasin de matériel artistique Pearl Paint sur Canal : cinq étages de trésors dans un vieil édifice aux couleurs criardes, mais, qui a malheureusement fermé ses portes en 2014, victime de la spéculation féroce dans l’immobilier à Manhattan. Il est même question que le building, lui-même soit démoli.

Donc, beaucoup de visites culturelles, mais à la fin, quand ils sont devenus ados, c’était au moins une journée entière, sinon plus, de shopping, shopping, shopping! Mais, moi ça me faisait bien plaisir : je restais à l’extérieur pendant que les autres magasinaient et je faisais, devinez quoi, ben oui, des dessins! Par exemple, le Century 21, un des gros magasins d’aubaines, est à deux pas de Ground Zero, intéressant, et il y en avait un autre truc d’aubaines près de Union Square, qui est un endroit très agréable pour passer le temps. Vous comprendrez que je ne pouvais dessiner qu’aux moments, rares, où nous nous arrêtions. Je ne pouvais leur demander de m’attendre trop souvent en faisant le pied de grue au coin d’une rue.

Puis, dans les derniers voyages, on ne manquait jamais d’aller faire une randonnée sur le High Line, ce nouveau parc unique, au-dessus de la rue et qui fait deux kilomètres et demi de long. J’aimerais bien y retourner et passer quelques heures à croquer les vues.




LA VUE DE NOTRE CHAMBRE D'HÔTEL SUR LA 33E RUE
EN ATTENDANT LES MAGASINEURS SUR LA 7E.
CONCEPT ENCORE: J'AVAIS ACHETÉ CETTE ENVELOPPE TIMBRÉE DES NATIONS UNIS DANS UN MARCHÉ AUX PUCES À MONTRÉAL ET J'ATTENDAIS L'OCCASION DE L'UTILISER, CE QUI FUT FAIT CE JOUR-LÀ. CECI DIT, À MOINS QUE VOUS VOUS INTÉRESSIEZ À L'ONU ET À SON HISTOIRE, LE SITE ET LA VISITE EST UN PEU SANS INTÉRÊT. 
DANS LE JARDIN DU MOMA
UNE DAME QUI N'A PAS APPRÉCIÉ QUE JE LA DESSINE. 
UN CLIENT DE  NOTRE HÔTEL ET UN CHASSEUR
AUTOPORTRAIT DANS UN MIROIR À L'HÔTEL AFFINIA
VUE DES BUILDINGS SUR LA 5E AVENUE PRÈS DE LA 55E
DANS CENTRAL PARK: JE NE SAIS POURQUOI, MAIS, QUAND JE REGARDE CE DESSIN, JE NE PEUX M'EMPÊCHER DE PENSER À WOODY ALLEN. PEUT ÊTRE QU'IL VIT DANS CET ÉDIFICE.
MON FILS DANS LE MÉTRO. IL EST PLUS JOLI QUE ÇA, JE VOUS LE JURE.
EN SORTANT DU MUSÉE DE BROOKLYN, J'AI FAIT CETTE PETITE GOUACHE ULTRA RAPIDE EN ATTENDANT LA FAMILLE.
LE OYSTER BAR, DANS GRAND CENTRAL STATION. ON Y A ÉTÉ À DEUX OCCASIONS ET C'ÉTAIT AUSSI MAUVAIS À CHAQUE FOIS. LES AMÉRICAINS ONT LE DON DE TOUT FAIRE FRIRE, MÊME LES FRUITS DE MER ET LES POISSONS QUI NE DEMANDENT POURTANT QU'À MOURIR DANS LA DIGNITÉ SIMPLE D'UN FILET DHUILE D'OLIVE ET QUELQUES GOUTTES DE JUS DE CITRON. À VOIR POUR LE LIEU ET POUR Y MANGER DES HUÎTRES FRAÎCHES, SINON ABSTENEZ-VOUS.
UN SERVEUR À TROIS TÊTES
C'EST LE FAMEUX CANARD LAQUÉ DONT JE VOUS AI PARLÉ. ICI, VOUS VOYEZ NOTRE PREMIER SERVEUR, QUI N'A PAS APPRÉCIÉ QUE JE LE DESSINE. IL A CÉDÉ SA PLACE À LA DEMOISELLE PLUS BAS.
ON M'AVAIT DÉJÀ DIT QUE LES CHINOIS N'AIMAIENT PAS SE FAIRE DESSINER, PARCE QUE, SEMBLE-T-IL ON LEUR VOLE AINSI LEUR ÂME. JE N'AI JAMAIS VÉRIFIÉ AVEC LE MONSIEUR, PAR APRÈS, S'IL AVAIT ENCORE LA SIENNE.
C'EST ELLE QUI A REMPLACÉ LE MONSIEUR QUI A PEUT-ÊTRE PERDU SON ÂME. ELLE, ELLE RIAIT DE ME VOIR FAIRE.

mercredi 8 juin 2016

NORMAND CHEZ LE NEUROLOGUE 2

17 mai 2016, deuxième rendez-vous avec mon nouvel ami le docteur M  en…, bon, j’ai encore oublié, petite recherche, voilà : neurologie. Faudrait que je me fasse tatouer ce mot sur un bras, ça pourrait m’être utile. En fait, ça me prendrait au moins deux bras, voire trois pour y tatouer tous les mots que j’oublie. Il y a beau y avoir plein de gens d’à peu près mon âge qui me rassurent en me disant que ça leur arrive aussi très souvent, ça ne me rend pas ma mémoire.

Cette visite me stressait un peu, car, depuis deux mois ils m’avaient fait tenir un calendrier de mes migraines et, fait étrange, après mon encéphalogramme, il me semblait que j’en avais eu beaucoup plus : aux trois jours, plutôt qu’aux huit ou dix jours. Comme je l’ai déjà dit, elles ne m’importunent pas trop, vingt minutes et c’est passé. Mais, c’était la première fois que je mesurais la fréquence et je trouvais ça beaucoup et trop, mais ça s’est replacé. J’ai même cru que c’était justement l’encéphalogramme qui avait causé ces migraines à répétition. J’avais lu que c’était un peu leur but de provoquer une réaction avec leur hyperventilation et les flashs stroboscopiques dans mes yeux. Le doc m’a assuré du contraire, mais je ne le croyais qu’à moitié.

Ma grande crainte, vous le savez, était de perdre mon permis de conduire, car j’étais certain que ce dont je souffrais était une forme de crise d’épilepsie, mais mon docteur m’a dit que ça n’avait aucun rapport. Ça m’a estomaqué, je m’étais fait tout un scénario qui reliait mes migraines à ma tumeur. J’étais certain que si elles étaient plus fréquentes, c’était la faute de mon cancer qui me bouffait lentement les yeux à coup de migraines. J’avais même falsifié mon calendrier de crises (juste un peu) tellement ça me faisait peur.

Depuis le début,  je trouvais ça étrange de prendre tout ça en note, puis de lui remettre ma feuille en m’attendant à ce qu’il me dise : « Bon, mon cher monsieur, on vous enlève votre permis, vous prendrez tel et tel médicament et revenez me voir dans un an.» C’est comme se tirer une balle dans le pied, n’est-ce pas?

Comme quoi je n’avais rien compris et comme quoi il faut leur poser des questions à ces gens-là. On a l’impression que comme ils savent tout, ils pensent que nous aussi on devrait tout savoir. Mais, faut dire que la question précédente que je lui avais posée, sur la chance que j’avais d’être encore en vie, m’avais tout autant bouleversée, mais à la négative.

Je me demandais vraiment pourquoi j'allais voir ce nouveau médecin et encore plus aujourd’hui, et il veut me revoir, encore, dans trois mois. Personnellement, je préférerais attendre que mon cas s’aggrave, que ça augmente significativement pour revenir le consulter, surtout si ça n’a rien à voir avec ma « vraie » maladie, mais bon, je n’ai pas grand choses à faire, sauf que je trouve juste un peu plate qu’il ne me laisse pas poireauter dans la salle d’attente, le temps de dessiner avant de le voir. Bon, je vous entends hurler : « Mais quel con ! Il est frustré de ne pas attendre, alors que le Québec entier se plaint du contraire !».

C’est sûrement ma tumeur qui me rend illogique, en fait, je me disais qu’il devrait y avoir un truc d’échange, comme le bourse du carbone. Ceux qui n’attendent pas beaucoup comme moi, pourraient donner un peu de temps à ceux qui attendent beaucoup et qui souffrent. Je me souviens avoir vu, il y a plusieurs années, une jeune dame à l’urgence, avec une pierre aux reins et qui semblait souffrir le martyr. Elle a attendu des heures parce que, j’imagine, elle n’était pas en danger de mort, mais, bon Dieu que j’aurais aimé lui prendre un peu de son temps d’attente pour qu’elle se fasse soigner plus vite.

Par contre, je me souviens de cette autre dame qui disait à sa compagne, avant un traitement de chimio: « C’est donc long l’attente, j’ai assez hâte de retourner chez nous regarder mes émissions ». Elle est peut-être au ciel aujourd’hui, où c’est bien connu, il y a le câble gratuit à tous les étages. Dieu nous aime!

Bon, la conclusion de tout ça, c’est qu’en dehors de ma tumeur (?), je suis en parfaite santé. Des mini-migraines, j’en ai depuis au moins la vingtaine, sauf que je ne savais pas que c’était ça, à l’époque. Et comme on dit souvent, je suis chanceux dans ma malchance, car depuis mes traitements, je n’ai pas vraiment eu de problèmes majeurs. Je le répète, quand j’écoute les gens autour de moi, j’ai souvent l’impression d’être le moins malade de tous et ça va faire bientôt quatre ans que ça dure.  C'est peut-être l'amour le secret! ;-)))

P.S. En écrivant ce texte, je me suis mis à faire des recherches sur le sujet des migraines et j’ai trouvé des choses intéressantes sur Doctissimo. D’abord, que ça s’appelle aussi migraine avec aura, à cause des petites lumières qui dansent devant ou plutôt dans mes yeux. J’ai compris que mon cas est assez bénin, puisque, chez certaines personnes, ça peut aller jusqu’à l’engourdissement d’un membre et l’altération du langage, des nausées et des pertes d’équilibre et une grande douleur qui peut vous rendre incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de vous allonger dans le noir. Par contre, ils ne parlent pas de perte de mémoire, comme ça m’est arrivé.





mercredi 1 juin 2016

VOYAGES À NEW YORK AVEC ET SANS LES ENFANTS 2

NEW YORK AVEC ANTOINE 2006

LE CLOCHER DE L'ÉGLISE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE, PRÈS DE NOTRE HÔTEL SUR LA 31E

LE SÉJOUR

J’ai un peu oublié les détails de nos aventures et de nos visites, mais, nommez-moi un musée, et je suis presque certain que nous l’avons fait. Les enfants n’avaient pas le choix de se lever le matin avec le caporal M, presque fraîchement émoulue de l’armée canadienne. Personnellement, je ne faisais pas de discipline, mais, j’étais bien content que quelqu’un la fasse pour nous et nous permette de jouir de notre séjour. Quand je suis en voyage, je ne veux rien manquer.

Ils avaient quelque chose comme 9, 11 et 12 ans, quand on a commencé ces périples avec eux et nos enfants s’entendaient à merveille. Les deux plus vieux étaient presque des jumeaux tellement ils étaient en symbiose, toujours à rigoler et mon fils s’est bien intégré au groupe. On commençait souvent notre séjour par une visite chez Macy’s, pour voir les tulipes en fleurs : magnifique! Mais, comme on n’achetait rien, on en ressortait assez vite, juste le temps de s’y perdre un peu dans les effluves des fleurs et des parfums.

Pour les visites, c’était moi l’organisateur et le colonel devenait madame lunch, mais, je l’aidais tout de même, entre deux croquis. Avec elle, pas question d’aller au resto le matin ou le midi. On mangeait dans la chambre ou dans les parcs même quand ça frisait le zéro degré. Faut les endurcir un peu ces enfants-là et le chum par la même occasion.

Vous auriez dû voir la bouffe qu’on apportait : on dévalisait le Costco avant de partir. Pas de fruits et légumes, bien sûr, mais toutes les boîtes de conserves comestibles, les biscottes, les petits trucs à lunch tout faits, les fromages, les jus, etc. On apportait tout ça dans une glacière énorme et lourde, c’était compliqué, mais notre bouffe était toujours meilleure et bien moins chère que ce qu’on aurait pu acheter sur place. Par contre, pour les soupers, on se gâtait et malheureusement, si je puis dire, les enfants mangeaient de tout, alors, pas de menu du genre pépites de poulet ou spaghetti sauce tomate pour eux. Et ils avaient bon appétit les petits!

Alors, ça nous coûtait plus cher, mais, vu qu’on économisait ailleurs, on se le permettait. En plus, on se faisait goûter à tout : gros party gastronomique! Je me souviens qu’on s’est déjà partagé UNE soupe à cinq, ça devait faire un beau bouillon de bactéries! Pour les restos, je me suis toujours fié au Guide du Routard qui nous donne de bonnes adresses à bon prix. Son seul défaut est d’être écrit dans un style très franchouillard branché, mais, après tout ils n’écrivent pas ça pour nous, petits Québécois.

À SUIVRE
HELL GATE DERRIÈRE ET LE RFK TRIBOROUGH BRIDGE DEVANT. LE NOM "PORTE DE L'ENFER", VIENDRAIT DU HOLLANDAIS HELLEGAT QUI SIGNIFIE, EN RÉALITÉ, COURS D'EAU. MAIS, COMME LE COIN ÉTAIT DANGEREUX POUR LES NAVIRES, LE NOM DE HELL GATE EST RESTÉ.
J'AI MÊME LU, QUE POUR CRÉER LE PASSAGE À L'ÉPOQUE, ILS AVAIENT TELLEMENT MIS DE DYNAMITES QUE ÇA ÉTÉ LA PLUS GROSSE EXPLOSION JAMAIS VUE, AVANT L'ARRIVÉE DES BOMBES NUCLÉAIRES. 
UN CHAUFFEUR ATTEND PATIEMMENT SON PATRON.
"LOEB BOATHOUSE", JOLIE ENDROIT PAISIBLE.
LE GARDIEN AU FRICK. REMARQUEZ LE TIMBRE DE TASSE SUR LA TABLE: CONCEPT1
EN FIN DE JOURNÉE LE DIMANCHE DANS BRYANT PARK, PETIT REPOS AVANT LE RETOUR:
QUATRE JOYEUX LURONS IVRES.
UNE POÉTESSE DANS LE PARC?
LA VUE DE NOTRE CHAMBRE D'HÔTEL
UN AUTRE GARDIEN AU FRICK, DANS L'ATRIUM, CETTE FOIS
JOLIE BROWNSTONE
LE QUEENSBORO BRIDGE, SUR EAST RIVER
LA FRISE AU SOMMET DE GRAND CENTRAL STATION
BRYANT PARK DERRIÈRE LA BIBLIOTHÈQUE
ENCORE LE FRICK
ARRIVÉE À MANHATTAN: J'IMAGINE QU'ON CHANTAIT ALLÈGREMENT "NEW YORK, NEW YORK1" À CE MOMENT LÀ, DE LÀ LEURS SOURIRES.
TRÈS BELLE EXPOSITION DE DAVID SMITH AU GUGGENHEIM.
JE NE CONNAISSAIS PAS CE SCULPTEUR; CE FUT UNE RÉVÉLATION.
PRÈS DE CENTURY 21. QUELQU'UN MAGAZINE .
UN SYMPATHIQUE POLICIER DE NEW YORK. ILS NE SEMBLENT PAS QU'IL FAILLE MESURER 6' MINIMUM POUR ÊTRE POLICIER DANS CETTE VILLE. CELUI ÇI, DEVAIT FAIRE CINQ PIEDS ET SIX POUCES ET J'EN AI DÉJÀ VU UN DE CINQ PIED À PEINE, JE VOUS LE JURE. 

dimanche 22 mai 2016

VOYAGES À NEW YORK AVEC ET SANS LES ENFANTS

NEW YORK SANS LES ENFANTS 2005
LE NOM DE CE BUILDING EST LE AMERICAN STANDARD. SI LE NOM VOUS DIT QUELQUE CHOSE, C'EST QUE VOUS L'AVEZ  PEUT-ÊTRE VU SUR UN BOL DE TOILETTE. C'EST PRÈS DE BRYANT PARK. 

Autour des années 2000, je me suis trouvé une blonde qui venait avec deux enfants déjà propres, un garçon et une fille, Antoine et Florence, tous deux beaux et intelligents, un peu plus vieux que mon fils à moi, Thomas, qui avait 6 ans à l’époque et qui était, bien sûr, lui aussi, beau, intelligent et propre. Cette année-là, puis à de nombreuses reprises par après, nous fîmes le fameux périple pascal en autocar vers New York avec œufs et sans œufs (Désolé, je la trouvais trop bonne pour ne pas la faire, surtout que je parlais de Pâques) donc, avec eux et sans eux.

Cette formule, n’est pas la plus plaisante façon de voyager, mais c’est tellement peu cher et l’hôtel où on logeait se trouvait vraiment au cœur de Manhattan et non au New Jersey où les voyagistes amènent souvent les gens et qui a beau n’être pas très loin, est tout de même de l’autre côté de la rivière Hudson.

LE PÉRIPLE

Au début, je dormais assez peu pendant le voyage, alors, la première journée, je la passais en totale zombitude. Une journée sur trois de perdue c’est beaucoup, mais heureusement, ma nouvelle copine, qui s’y connaissait en drogue légale, étant dentiste, m’a fait découvrir les Gravol. C’est un médicament contre la nausée, mais ça endort aussi, alors j’en prenais une en embarquant dans le bus. Nous partions vers 10 ou 11 heures et après l’arrêt aux douanes, je m’assoupissais presque immédiatement et je ne me réveillais même pas à l’arrêt pipi.

Si je me souviens bien, les enfants étaient sages, ça leur arrivait. Rendu à New York, j’étais frais comme une rose qui a passé la nuit recroquevillé sur un banc capitonné et j’entonnais, avec Sinatra, le célèbre « New York, New York » avec le volume au max dans les hauts parleurs.

Si, par chance, la chambre de l’hôtel était prête, on s’y installait et on déjeunait, sinon, c’est sur le tapis de l’hôtel au milieu des bagages que ça se faisait, puis, on partait à l’aventure.

Mais, le pire, c’était le retour à Montréal, on embarquait dans le bus en milieu d’après-midi, le dimanche et ils nous mettaient coup sur coup, deux horribles films américains imbéciles. On n’était pas obligés de regarder, mais on était ABSOLUMENT obligés d’écouter. Même avec des bouchons je n’y échappais pas.

Ensuite, on s’arrêtait dans un resto fastfood familial américain. Après ce léger goûter de frites et de hamburgers, on avait l’impression d’être presque rendus chez nous, mais, que nenni. Quelques temps plus tard, on arrivait à la frontière canadienne où s’alignaient des dizaines de bus dans lesquels des centaines de passager attendaient, comme nous, de ne pas déclarer ce qu’ils avaient acheté. C’est à ce moment-là qu’on se disait avec la fatigue accumulée: « si j’aurais su, je serais pas venu! ».

À SUIVRE
MARCHÉ AUX PUCES SUR LA 7E

UN BALAYEUR DE RUE, JE NE SAIS OÙ.

CENTRAL PARK VU DU BRIDAL PATH, JE PENSE.

CHRISTOPHER PARK, SUR GROVE STREET PRÈS DE LA 7E. 
DEUX VUE DE CENTRAL PARK AU PRINTEMPS
LE PONT DE BROOKLYN, AVEC UN TIMBRE DUDIT PONT, DANS PRESQUE LE MÊME ANGLE QUE SUR LE TIMBRE (CONCEPT!).
L'ENTRÉE DE CENTRAL PARK, PRÈS DE LA 5E AVENUE
L'OBÉLISQUE DE CLÉOPÂTRE DANS CENTRAL PARK
LE TEMPLE D'ISIS, À DENDUR QU'ILS ONT DÉMÉNAGÉ, ICI, AU METROPOLITAN.
ROCKEFELLER CENTER
LE "CONSERVATORY" DU JARDIN BOTANIQUE DE BROOKLYN.
J'AI RATÉ MA PERSPECTIVE DES ARCHES DU HAUT.
VENDEUR PRÈS DU ROCKEFELLER CENTER, UN DESSIN FAIT DE L'AUTOBUS EN ATTENDANT LES RETARDATAIRES.
J'ÉTAIS DANS NORTH PARK PRÈS DE L'EAU,  DE LÀ LES BATEAUX SUR LES TIMBRES,